Les islamistes sans candidat dans les présidentielles de 2014

Fuente: 
Echourouk Online
Fecha de publicación: 
20 Ene 2014

Les islamistes ont formé une présence permanente dans les quatre présidentielles connue en Algérie depuis l'adoption du pluralisme, et à l'approche du rendez vous du 17 Avril prochain, les islamistes seront cette fois hors de la course, après leur accord sur la caractérisation des prochaines présidentielles de "résultats établis".

En retour au parcours des partis islamiques, depuis l'adoption du pluralisme en 1989, et l'organisation des premières élections présidentielles, ils étaient en présence permanente, aux élections présidentielles en 1995, les islamistes avaient combattu la première expérience avec Mahfoud Nahnah. Lors des présidentielles de 1999, trois personnalités se sont présentés au rendez vous des islamistes ou affilié avec eux, et sont Abdallah Djaballah, Ahmed Taleb Ibrahimi, et Mahfoud Nahnah, qui a été exclu d'une décision décrites par eux d' "injuste", et les autres islamistes Jaballah et Ibrahimi avaient préféré de se retirer avant quelques heures de l'ouverture des bureaux de vote pour les électeurs, laissant Bouteflika seul candidat, mais a été soutenus par Hamas.
En effet, cette dernière, a renouvelé la fidélité à Bouteflika aux présidentielle de 2004, en concurrence du candidat Ali Benflis, qui était soutenu par l'homme fort, Mohamed Lamari. En outre, Djaballah a également combattu l'expérience pour la deuxième fois sous le chapeau d'un nouveau mouvement, la réforme nationale, et en dépit de la déclaration de Mohamad Lamari, " L'armée n'a aucun candidat, et est prêt à accepter même Abdallah Djaballah en tant que président d'Etat s'il gagne les élections", mais la victoire était pour Bouteflika, où Djaballah a critiqué les résultats et a accusé les autorités de fraude en faveur de son candidat, ce qui l'a pousser à interrompre les présidentielles de 2009. 
Par ailleurs, Les islamistes se sont dirigés cette fois vers le boycott, qui est mis en cause par l'analyste politique et ex conseiller du président Liamine Zéroual, Abdelaziz Djerrad, au brouillard qui imprime la scène politique sans lien étroit entre sa décision et les présidentielles, comme le professeur de relations internationales à l'université d'Alger, révèle dans une interview à Echorouk " Ceci est une preuve et signe d'hésitation, causé par un manque de clarté de la vision politique, mais qui n'a pas de relation directe avec les élections présidentielles", mais indique la présence d'intersection entre l'autorité et les partis politiques.
Pour sa part, l'ex secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères Abdelaziz Djerrad, pense que la situation des islamistes, est preuve d'une crise interne et la forte accumulation de problèmes, de plus sa vulnérabilité de la situation dans le monde arabe comme l'Egypte, la Syrie, le Maroc, la Tunisie et la Libye.
 
Abdesselam Sakia / Version française : S. B.