Supervision des élections. La commission souligne la faible mobilisation

Fuente: 
El Watan
Fecha de publicación: 
27 Mar 2014

La plupart des lieux de manifestation affectés aux six candidats n’ont pas été utilisés en raison de la faible mobilisation des citoyens.

C’est ce qu’a affirmé, hier, Lachemi Brahmi, président de la Commission nationale de supervision des élections (CNSE), qui précise avoir reçu, en une semaine, 11 saisines liées principalement à l’affichage anarchique. Celles-ci ont été «immédiatement traitées» et les candidats mis en cause, Louisa Hanoune, Ali Benflis et Abdelaziz Bouteflika, «sommés de rectifier le tir». Les plaintes, dit-il, viennent surtout des grandes villes, mais aussi de la wilaya de Tindouf.

«Le reste des saisines sont liées au refus de la remise, aux candidats, de la liste des agents d’administration affectés dans les centres de vote. La loi organique est très claire. Seule la liste du personnel impliqué directement dans la gestion du scrutin, au niveau des bureaux de vote, est obligatoirement remise aux candidats et ces derniers ont le droit de récuser l’un des membres s’ils estiment qu’il ne doit pas y être. Il est important de préciser qu’il s’agit d’agents qui prêtent serment avant leur affectation dans les bureaux de vote. Ils doivent être acceptés par les candidats en lice. Ce qui n’est pas le cas pour ceux affectés dans les centres de vote, dont la mission est de prendre en charge les questions de logistique et de service d’ordre. Ils n’ont aucune incidence sur l’opération de vote», explique le président de la commission.

Interrogé sur le cas des ministres en fonction engagés dans la campagne électorale, dont les activités sont, selon les spécialistes, en porte-à-faux avec l’éthique et les principes d’équité entre candidats, le président de la commission répond : «Jusqu’à maintenant nous n’avons reçu aucune saisine sur ces cas, ni du côté des candidats ni de celui de la commission politique. Si c’était le cas, nous aurions réagi, bien sûr, après enquête et constatation des faits sur le terrain…»

Sur la question du candidat-président absent de la scène et dont la campagne se fait par procuration, Lachmi Brahmi affirme qu’il «n’existe aucune disposition légale qui oblige le candidat à mener personnellement sa campagne électorale. Maintenant, si vous abordez la question sur le plan politique, la commission n’a aucune réponse. La préservation de sa crédibilité la met dans l’obligation de s’abstenir de tout avis lié à la politique. Elle est là pour faire appliquer la loi et rien que la loi». Le président de la CNSE souligne, par ailleurs, que la première semaine de la campagne a été «très timide» en dépit, dit-il, de quelques incidents par-ci par-là. Il affirme que le cas de l’annulation par Ali Fawzi Rebaïne de son meeting à Souk Ahras «n’a pas été soulevé et aucune saisine ne nous a été transmise par le concerné».

 

Autor: Salima Tlemçani

Source/Fuente: http://www.elwatan.com/actualite/la-commission-souligne-la-faible-mobili...