Le candidat à la présidentielle algérienne du 17 Avril 2014, Ali Benflis a été reçu par des centaines de citoyens acquis à son programme, dans une salle archi-comble, samedi 29 mars, à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou.
Dans la première rangée, des personnalités politiques et nationales sont venues exprimer leurs soutiens franc au candidat Benflis, dont Kamel Bouchama, ex-Ministre de la jeunesse et des sports, Aziz Derouaz, également ex-ministre du MJS, le diplomate et ancien ministre Abdelaziz Rehabi et Abdeslam Ali Rachedi, entre autres.
Des dizaines de personnes, des militants n'ont trouvé que les allées de cette salle de des spectacles pour s'y installer et écouter le discours de l’ex chef du gouvernement. Benflis, qui selon ses dires compte faire la rupture avec le régime en place a plaidé pour une nouvelle façon de gouverner. Pour ce faire, il dira : «Il doit y avoir un parlement démocratiquement élu pour surveiller l’action du gouvernement et une justice indépendante qui n’obéira plus jamais aux ordres».
Il soutient, dans le même contexte, que «si je serai élu Président, je mettrai en place des contres pouvoirs» en libérant et reconnaissant les syndicats représentatifs et l’adoption de meilleur système qui puisse exister dans le monde pour les médias.
Il veut aussi, donner une place à l’opposition. Critiquant les animateurs de la campagne de Bouteflika M. Benflis a déclaré que «ça fait 15 ans que vous combattez l’opposition, les syndicats autonomes et la presse indépendante et aujourd’hui, vous prétendez présenter un projet qui ouvrira les champs politique et médiatique ?».
«Le projet de celui qui a violé la constitution et professionnalisé la fraude pour rester au pouvoir ne peut pas vous promettre le paradis », tonne t-il avant d’appeler les citoyens pour l’aider à mettre fin à ce système «entaché de corruption, coupable d’injustice qui a montré ces limites».
Sur le dossier de l’identité Amazigh, le candidat Ali Benflis promet de « régler le problème de Tamazight ». Comment ? «Réformer le système éducatif, d’abord. Et ensuite, introduire cette langue et lui donner les moyens de sa promotion là où la demande est exprimée y compris à l’étranger, avant de l’officialiser en élaborant une constitution consensuelle», avance t-il.
Au même chapitre, l’ex-chef du gouvernement a insisté sur le fait «que l’identité ne doit pas avoir de tutelle ; nous voulons vivre notre Amazighité au même titre que les M’zabs, les Chaouis… librement»
Autor: Nordine Douici
Source/Fuente: http://www.elwatan.com/actualite/ali-benflis-a-tizi-ouzou-l-identite-ne-...
