M. Rebaïne a affirmé que le refus du pouvoir de tout dialogue sérieux avec les forces politiques de l’opposition font courir de grands risques au pays.
Les émeutes de Béjaïa sont la conséquence logique du mépris et des insultes lancées à la face du peuple par des responsables qui refusent toute alternance au pouvoir», a estimé hier Ali Fawzi Rebaïne, candidat à la présidentielle du 17 avril, lors d’un meeting animé à la salle Adda Boudjelal.Le président de Ahd 54, qui a tenu à dénoncer le saccage de la maison de la culture et l’agression de journalistes à Béjaïa, a consacré une bonne partie de son discours à la liberté de la presse.
«Les médias en Algérie doivent recouvrer leur liberté de ton et s’affranchir du pouvoir de l’argent. Ils ne doivent plus servir d’alibi démocratique à un pouvoir qui refuse de changer», a-t-il expliqué, reprochant notamment aux médias publics lourds leur partialité et leur parti pris en faveur du candidat Bouteflika. «Le monopole sur la publicité publique et les pressions exercées sur des médias privés concourent à restreindre les libertés en Algérie», a-t-il ajouté, dénonçant au passage la fermeture de la chaîne Al Atlas TV.
M. Rebaïne a affirmé, par ailleurs, que le refus du pouvoir de tout dialogue sérieux avec les forces politiques de l’opposition font courir de grands risques au pays. «Que va-t-il se passer après le 17 avril au vu de l’impasse politique que connaît le pays ?», s’est-il interrogé, considérant qu’un une personne malade, allusion faite à Bouteflika, ne peut plus gouverner le pays et devrait plutôt se retirer et se soigner.
Autor: Abdelkrim Mammeri
Source/Fuente: http://www.elwatan.com/actualite/rebaine-s-interroge-sur-l-apres-17-avri...
