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Quelle sera la feuille de route du nouveau gouvernement ? Sur quel programme va-t-il, concrètement, travailler ? Quel projet va-t-il s’évertuer à «vendre» aux Algériens ?

Les acteurs politiques s’accordent sur le fait que cette nouvelle équipe gouvernementale est en «contrat à durée limitée», dans l’attente que les choses se clarifient avec l’opposition.

Plus d’une semaine de tractations pour déboucher sur aucun changement.

Les leaders des partis politiques et les personnalités nationales qui composent la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) ne participeront pas aux consultations que le pouvoir promet d’initier pour aboutir à la révision de la Constitution.

Trois jours après l’annonce de la composition du nouveau gouvernement Sellal, Abdelaziz Bouteflika tiendra un Conseil des ministres mercredi 7 mai, a appris TSA de sources concordantes.

Le nouveau gouvernement est convoqué à la mi-journée au siège de la présidence pour une première réunion officielle avec le chef de l’Etat.

Le gouvernement Sellal aura comme principale mission de préparer la révision de la Constitution qui devrait être soumise au Parlement dès la rentrée, avant d’être probablement adoptée par référendum populaire.

Autor: Riyad Hamadi

Les démarches entreprises par Sellal pour faire participer des partis de l’opposition à la formation de l’Exécutif ont échoué jusqu’à présent.

C’est officiel. La présidence de la République a annoncé, dans un communiqué diffusé via l’agence officielle APS, la nomination d’un nouveau gouvernement.

« Conformément aux dispositions de l’article 79 de la Constitution, M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a pris, ce jour, après consultation du Premier ministre, un décret présidentiel portant nomination des membres du gouvernement », indique le communiqué de la présidence de la République.

Sont nommés Mesdames et Messieurs :   

- Abdelmalek Sellal, Premier ministre

Après le FFS, c’est au tour du PT de Louisa Hanoune de décliner l’offre du Premier ministre Sellal pour rejoindre le gouvernement. « Le PT ne s’impliquera pas dans le prochain gouvernement et nous avons expliqué à M. Sellal que nous avions d’autres priorités dont la plus urgente consiste en l’organisation d’élections législatives anticipées », a déclaré Louisa Hanoune lors d’une conférence de presse animée à l’issue des travaux du Conseil national de son parti.

Une fausse solution pour une vraie crise. L’ancien candidat à la présidentielle, Ali Benflis, réprouve la démarche du pouvoir en vue de réviser la Constitution, tel qu’énoncé dans la déclaration de Abdelaziz Bouteflika lors de son investiture.