Déclaration de politique générale du Premier ministre Moussa Mara
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale
Mesdames et messieurs les députés
Mesdames et messieurs
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale
Mesdames et messieurs les députés
Mesdames et messieurs
Installer il y’a de cela quelques semaines, le premier ministre Moussa Mara a présenté la déclaration de politique générale (DPG) du gouvernement le mardi 29 avril 2014 aux honorables députés de l’Assemblée nationale du Mali. C’était dans la salle Modibo Keïta de l’hémicycle en présence du président du parlement, Issaka Sidibé, des honorables députés, des membres du gouvernement, des diplomates accrédités au Mali. Dans cette déclaration, aucun domaine n’a été occulter ou ignorer par le premier ministre Mara.
Le Premier ministre a présenté hier sa Déclaration de politique générale devant les députés. Moussa Mara y aborde tous les aspects de la vie de la nation
Le Premier ministre, Moussa Mara, a exposé hier sa Déclaration de politique générale (DPG) devant le Parlement au grand complet. Le PM a annoncé des réformes qui vont nécessiter un sursaut national.
«L’opposition ne va se taire parce qu’on la menace, parce qu’on lui répond par des attaques personnelles. Le jeu démocratique et républicain doit être respecté. La majorité doit respecter l’opposition. Elle doit cesser de la diaboliser et l’opposition aussi doit respecter la majorité. Elle ne doit être là pour empêcher le programme de la majorité sur lequel le peuple a voté le président de la République. Mais elle va être vigilante et critique sur ce programme. Nous continuerons dans le respect du jeu démocratique à faire nos propositions».
Nommé le samedi 5 avril dernier et ayant formé son gouvernement une semaine plus tard, soit le vendredi 11 avril, avant d’organiser son premier Conseil de Cabinet le samedi 12 avril 2014, le jeune nouveau Premier ministre, Moussa Mara, n’a pas du temps à perdre. Il veut aller vite et bien. Afin de marquer de son empreinte le projet du président de la République, IBK, il était hier à l’Assemblée nationale devant les honorables députés à qui il a présenté sa Déclaration de politique générale. Et cela, en attendant leur quitus vendredi prochain.
Où est passé l’ancien ministre de l’environnement démissionnaire du gouvernement d’ATT et secrétaire politique du RPM, Nankoma Kéïta ? Est t-il en rupture de banc avec le président IBK ? Telles sont, entre autres, les interrogations que les observateurs de la scène politique se posent depuis un certain temps.
En effet, depuis l’élection du président IBK à la magistrature suprême pour laquelle, il a fortement mouillé le maillot, Nancoma Kéïta reste très discret voire même invisible.
Qui pouvait imaginer, tout juste trois mois avant, Mara simplement être proposé comme P.M.? A plus forte raison le voir prendre la place de Tatam LY ? Même Kono y a perdu sa langue et son latin- Ite missae… ! Ce qui ne veut rien dire puisqu’il n’est pas aux affaires. Décidément, le Mandénmansa a plus d’un tour dans son sac ! Mara dans la mare des crocodiles ! Pourtant, il doit pouvoir tirer son épingle du jeu.
L’une des décisions issues de la réunion entre le Premier ministre, Moussa Mara et les responsables des partis membres de la majorité présentielle a été la mise en place dans les prochains jours d’un comité de coordination de la majorité.
La Constitution du Mali, en vigueur depuis 1992, va être révisée dans le cadre d’une série de mesures visant à améliorer le cadre démocratique, a déclaré le Premier ministre Moussa Mara dans sa Déclaration de politique générale, mardi devant le Parlement.
Moussa Mara n’a pas indiqué avec précision les points sur lesquels va porter la révision mais il a laissé entendre que celle-ci va chercher à renforcer le dispositif institutionnel et le cadre démocratique dans le pays.
C’est en principe ce matin, mardi 29 avril 2014 que le nouveau premier ministre, Moussa Mara passera devant les députés afin de faire la déclaration de politique générale du gouvernement dont il a la charge de diriger depuis quelques semaines maintenant.
L’Association des Municipalités du Mali (AMM), est une organisation faitière de l’ensemble des 703 communes du Mali et la mairie du District de Bamako. Elle a axée depuis mars 2012, l’essentiel de ses activités sur la gestion de la crise à travers une série d’actions, dont le débat communal dans les Communes de Douentza, Pétaka, Dallah, Commune de Téninkou et celle de Youwarou en première étape constituent une des composantes les plus importantes.
Malgré la présence en son sein d’acteurs parlementaires bien imprégnés du scandale des ressources de la cession de la Bim et la Sotelma, l’Hémicycle a laissé passer sans objection la loi du règlement y afférente.
Dans le sillage de la session d’Avril en cours depuis environ trois semaines, une séance plénière a regroupé les parlementaires, jeudi dernier, autour d’un ordre du jour apparemment modeste par son volume, mais de portée très significatif.
Le bel exemple de démocratie malienne tant vanté à l’extérieur n’est plus qu’un vieux souvenir. Le président Ibrahim Boubacar Keita vient de signer son acte de décès. Par la nomination d’un Premier ministre chef du plus petit parti politique malien avec un seul député à l’Assemblée nationale du Mali. Ce gouvernement dirigé par Moussa Mara met ainsi fin à vingt un (21) ans de démocratie.
Le comité de l’union pour la démocratie et la République (URD) de Kouloubléni a procédé le week-end dernier au renouvellement des membres de son bureau. L’objectif est de donner un nouveau souffle au parti pour faire face aux prochaines communales.
Ces dernières semaines ont été chaudes, très chaudes pour le président de la République IBK. Et tout laisse à penser que le pire est à venir pour lui, car l’opposition bien que mal organisée, n’entend pas lui faire de cadeau. Du moins, s’il ne change pas de mode de gestion des affaires de l’Etat.
Depuis l’élection d’IBK comme président de la République du Mali, les Maliens étaient habitués à entendre celui qui est censé être le chef de file de l’opposition malienne donner ses points de vue sur les chaines de télévisions, radios et journaux étrangers. Mais à la faveur du ralliement de l’ancien député Kalifa Doumbia à l’URD, dans la peau d’un véritable opposant, SoumailaCissé s’est prononcé sur la formation du gouvernement Moussa Mara.
Monsieur Tiébilé DRAME, face à l’histoire les électeurs ont mesuré toutes les conséquences et ont voté massivement pour le meilleur candidat. Ils ne demandent au candidat fuyard que de respecter leur choix. Un vrai démocrate ne fuit pas les urnes, et quand on fuit il faut avoir la sagesse de se taire.
Comme si elle avait reçu un signal fort pour sortir ses griffes, l’opposition malienne vient d’emboucher la trompette de la critique acerbe pour dénoncer la gouvernance d’IBK. Tour à tour, le PARENA de Tiébilé Dramé, l’URD de Soumaïla Cissé et les FARE An ka Wuli de Modibo Sidibé ont décidé de tomber à bras raccourci sur le régime du président Ibrahim Boubacar Kéita pour le pousser à se réveiller de sa torpeur après sept mois de tergiversations et de pilotage à vue.