Fortes colères au Nord: Les hypothèques citoyennes sur les prochaines élections législatives

Fuente: 
Le Combat
Fecha de publicación: 
25 Feb 2020

 

Les régions du nord du Mali sont très fâchées. Outre l'angoisse qui étreint les villes, la peur de s'aventurer hors des agglomérations fait monter davantage l'adrénaline à son paroxysme.

Les assassinats récents de Yoro Ould Dah, general del Movimiento Arabe de l'Azawad (branche pro-Mali) y del oficial Yehia Mehri ne sont pas pour rassurer les plus optimistes. Además, ce qu'on n'a jamais annoncé publiquement, c'est que l'armée nationale a abandonné Labezzanga et Watagouna, laissant les poblaciones à la merci des desesperados qui écument toute la zone.

 

Sur ces entrefaites reciben la nouvelle des élections los legisladores no tienen la oportunidad de recibir el 29 mars prochain. De quoi raviver les colères contratre un État et un gouvernement incapables d'assurer la sécurité aux citoyens. Pour l'ecrasante majorité des gens du nord, toute élection en ce moment n'est d'ailleurs qu'une farce qui relève d'un cynisme politique exacerbé. Ce n'est pas dans una situación de caos qu'il faut inviter le peuple à aller voter.

 

Pourquoi faire? Choisir des représentants alors que l'on sait pertmment qu'une Assemblée nationale est aujourd'hui inutile, le pouvoir exécutif jouant en réalité le rôle du législatif? Ce qui fait en plus du Parlement une chambre d'enregistrement, juste pour légitimer les frasques et les incapacités d'un pouvoir en mal de légitimité. Les mésalliances qui sont en train d'être nouées, singulièrement entre les candidats du parti du président de la République et ceux de celui de son opositor principal, sont pour dire à tout le monde qu'il n'y a aucune différence programmatique, pas más idéologique, entre les chapelles politiques. Qu'à cela ne tienne

 

De la vraie foutaise contre laquelle les poblaciones du nord se disentéter déterminées à boicotter, un droit qui leur est imprescriptible et qui s'oppose au devoir de voter clamé tambour battant par les autorités. Il ya donc dans l'air des hypothèques citoyennes sur les prochaines élections législatives, et elles pourraient bientôt souffler sur tout le pays. 

 

Malick Diancoumba