Après les 18 membres du bureau parlementaire installés le 12 février 2014, à l’exception du président Issaka SIDIBE lui-même, élu pour 5 ans, c’était le tour des commissions d’être constituées avec 26 députés, dont 2 rapporteurs.
La commission de l’Économie, des finances, du plan et de la promotion du secteur privé est présidée par Dramane GOITA (ADEMA–PASJ), secondé par Lassana KONE (APM), ayant pour rapporteur général Abdine KOUMARE (RPM).
La commission du Développement rural et de l’environnement, elle, est chapeautée par Salia TOGOLA (RPM) marqué à la culotte parlementaire par Dédéou TRAORE (VRD).
Quant à la commission du Travail, de l’emploi, de la promotion de la femme, de la jeunesse, des sports et de la protection de l’enfant, elle est pilotée par Schadrac KEITA (APM) avec à ses côtés Moussa DIARRA (RPM).
En ce qui concerne la commission des Travaux publics, de l’habitat et des transports, elle a pour contremaître en chef Yacouba TRAORE (RPM) sous l’œil vigilant de Tiassé COULIBALY (ADEMA-PASJ).
Pour ce qui est de la commission des Affaires étrangères, des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine, elle est placée sous la coupole de la cheftaine, Mme DIALLO Aissata TOURE (RPM) avec Niamé KEITA (RPM) pour la seconder très diplomatiquement.
De son côté, la commission de la Santé, du développement social et de la solidarité, elle, est sous le magister médical du professeur Kalilou OUATTARA (RPM) assisté par Dianguiné SISSOKO (RPM).
La commission des Lois constitutionnelles, de la législation, de la justice et des institutions est placée sous l’aile juridictionnelle d’Idrissa SANGARE (APM) avec le conseil juridique de Drissa TANGARA (RPM).
La 8è commission, dédiée à la Défense nationale, à la sécurité et à la protection civile, est confiée au jeune Karim KEITA (RPM) avec, à ses côtés, Aguissa Seydou TOURE (RPM).
À la 9è position, on retrouve la Commission de l’eau, de l’énergie, des industries et des technologies, présidée par Bakary FOMBA (VRD) sous la surveillance d’Oumar TRAORE (RPM).
L’on a à la tête de la 10è commission, consacrée à l’Administration territoriale et de la décentralisation, l’honorable Amadou Araba DOUMBIA (FARE-SADI) flanqué de Souleymane SOUMANO (RPM).
L’avant-dernière commission, celle de l’Education, de la culture et de la communication, est présidée par Mme HAIDARA Aissata HAIDARA (RPM) sous la surveillance de Bréhima BERIDOGO (VRD).
Enfin, Abdoul Malick DIALLO (VRD) trône à la tête de la commission de Contrôle, secondé par Oumou Simbo KEITA (RPM), alors que Souleymane DIARRA (FARE-SADI) en est le rapporteur.
Premier constat : seules 2 commissions sont pourvues de « rapporteur général », à savoir Abdine KOUMARE et Souleymane DIARRA, respectivement pour la première et la dernière commission.
Elles sont également 2 femmes à présider une commission : Mme DIALLO Aissata TOURE et Mme HAIDARA Aissata HAIDARA.
L’opposition VRD, de son côté, est parvenue à se hisser à la tête de 2 commissions à travers Bakary FOMBA et Abdoul Malick DIALLO.
D’ailleurs, la VRD (Vigilance républicaine et démocratique) compte 2 autres députés dans lesdites commissions : Dédéou TRAORE et Bréhima BERIDOGO.
Ce qui fait un total de 4 postes pour la VRD avec ses 21 députés.
Pour le reste, le RPM, avec ses 70 députés, se taille la part du lion parlementaire avec la présidence de 6 commissions via Salia TOGOLA, Yacouba TRAORE, Mme DIALLO Aissata TOURE, Kalilou OUATTARA, Karim KEITA et Mme HAIDARA Aissata HAIDARA.
Le parti du Tisserand à l’œuvre forme même le duo uniforme dans 3 commissions : Mme DIALLO Aissata TOURE et Niamé KEITA, aux Affaires étrangères ; Kalilou OUATTARA et Dianguiné SISSOKO, à la Santé ; et Karim KEITA et Aguissa Seydou TOURE, à la Défense.
Mais, les autres alliés de la majorité présidentielle ne sont pas oubliés non plus avec 7 membres dans les 12 commissions: Dramane GOITA (ADEMA–PASJ), Lassana KONE (APM), Schadrac KEITA (APM), Tiassé COULIBALY (ADEMA-PASJ), Idrissa SANGARE (APM), Amadou Araba DOUMBIA (FARE-SADI) et Souleymane DIARRA (FARE-SADI). En effet, tous les alliés ont au moins 2 postes chacun, excepté l’APM qui en compte 3. L’explication se trouvant dans son poids (27 députés) contre 16 pour l’ADEMA-PASJ et 11 pour FARE-SADI.
En ce qui concerne les députés non-inscrits (2 PDES), ils ne sont nulle part ; mais, ils pourront se faire entendre lors de l’interpellation des ministres sur les questions d’actualité.
D’ailleurs, c’est ce qui est à l’origine de l’amendement apporté au Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, le 5 février 2014, après l’arrêt de la Cour constitutionnelle, avant son adoption dans les termes ci-après de l’article 91 : « La date de la séance des questions d’actualité réservée chaque mois est fixée par décision de la Conférence des Présidents. L’inscription des questions à l’ordre du jour de cette séance est décidée par la Conférence des Présidents de même que la répartition du temps de parole entre groupes parlementaires et les députés non-inscrits ».
Pour rappel, les 5 groupes parlementaires ont mis en place un bureau, le 12 février 2014, avec 133 pour, 10 contre et 1 bulletin blanc, qui compte 18 membres, en dehors du président Issaka SIDIBE, soit 8 vice-présidents, 2 questeurs et 8 secrétaires parlementaires.
Autor: Seydina Oumar Diarra-Soud
Source/Fuente: http://www.info-matin.info/index.php/politique4/4036-assemblee-nationale...
