Il était bien parti pour s’imposer comme la figure de proue d’une opposition politique quasi-inexistante au Mali depuis l’avènement du «consensus » du Général en exil. L’arrivée du «Kenkelentigui» n’a guère amélioré ce compartiment de la vie politique.
D’ailleurs, le consensus semble bien de retour sauf que l’on nomme désormais «alliance politique». Et bien de partis et de leaders ont pudiquement adhéré au principe beaucoup plus par crainte d’isolement et souci de gratifications que par option.
Ayant déclaré sa tendance aux premières heures de la proclamation des résultats du scrutin législatif, l’enfant de Niafunké s’est attiré la sympathie de bien d’observateurs nationaux et étrangers. Son avenir politique semblait alors clairement défini. Mais il sera plus tard avare en actes concrets. Presqu’aucun commentaire sur des sujets de gouvernance de la plus haute importance et dominant l’actualité : justice, vie chère, école, insécurité…
Tout se passe comme si notre opposant se contentait du seul débat parlementaire, laissant libre place au professeur Rokia Traoré laquelle, force est de l’admettre, défend efficacement les convictions et croyances de son parti et groupe de parti. Ceci n’est pas le cas de l’opposant autoproclamé à Bagadadji.
Autor: B.S.D
Source/Fuente: http://maliactu.net/garde-a-vous-soumaila-cisse-opposant-quel-opposant/
