Le président de l’Instance Supérieure Indépendante pour les élections (ISIE), Chafik Sarsar a déclaré suite à sa rencontre avec le chef du gouvernement, Mehdi Jomaâ que le budget consacré à l’organisation des prochaines élections s’élève à 100 millions de dinars.
Le porte-parole du mouvement Ennahdha, Zied Ladhari a indiqué sur nos ondes dans l'émission "A La page" que son parti insiste sur la tenue des élections législatives et présidentielles simultanément , estimant que ceci est dans l'intérêt du pays.
Selon Chafik Sarsar, Président de l'ISIE, la tenue des élections législatives et présidentielles avant la fin de l'année 2014 est toujours possible même si elle risque de poser problème.
Sarsar a annoncé que les parties participantes au Dialogue National ont demandé aux membres de l'ISIE de leur présenter les avantages et inconvénients de la tenue des élections présidentielles et législatives en parallèle.
Samir Taieb, porte parole du parti Al Massar et député à l’ANC a qualifié les déclarations de Brahim Gassas d’insolentes. Il ajout que ce genre de comportement représente la contre révolution et qui s’oppose au parcours démocratique et progressiste de la Tunisie. Samir Taieb considère queue le président de l’Assemblée Nationale Constituante et sa première vice présidente auraient dû réagir à cette intervention.
Dans une interview accordée à la chaîne Al Mutawasset, Rached Ghannouchi a assuré qu'un peuple qui vote à nouveau pour les symboles de l'ancien régime, n'est pas un peuple digne de respect. Il a cependant assuré que ce peuple a la liberté de choisir ses représentants lors des prochaines élections et c'est pour cette raison que l'article relatif à l'exclusion politique n'est pas passé.
Le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi a assuré que si le gouvernement Jomâa parvient à réaliser de bons résultats, il ne serait pas contre le fait qu’il continue son travail même après les prochaines élections.
Ghannouchi a expliqué que cette période nécessite un gouvernement qui obtiendrait un large consensus car la Tunisie n’est pas encore prête à une expérience politique qui réunit des partis au pouvoir et d’autres du côté de l’opposition.
Le coordinateur général du réseau doustourna, Jawher Ben Mbarek, a insisté sur la nécessité d’activer l’Instance provisoire de constitutionnalisation des lois afin de permettre l’examen des appels concernant la loi électorale.
Cette loi ne peut entrer en vigueur qu’après son examen par cette instance, a expliqué Ben Mbarek.
Hamadi Jebali, ancien chef du gouvernement et démissionnaire du secrétariat général de mouvement Ennahdha indiqué dans une interview accorée au journal Acharq Al Awset qu’il annoncera bientôt s’il se présente ou pas aux élections présidentielles. Hamadi Jebali a en outre indiqué queue s’il se présente pour les élections présidentielles c’est en tant queue candidat indépendant et se retirera complètement d’Ennahdha.
Le chef de mouvement Ennahdha, Rached GHannouchi a déclaré lors d’une réunion populaire à Siliana, dimanche 4 mai 2014 que son parti n’était pas contre le retour des destouriens au paysage politique, et que la révolution ne sera pas immunisée par l’exclusion mais grâce à la justice et à la liberté. Ghannouchi a déclaré que la réussite de la Tunisie nécessite une unité nationale, et la dénonciation du terrorisme et le travail sur des programmes de développement.
Hamadi Jebali considère que le contenu du procès verbal du poste de police de Kasserine, où un suspect accuse l’ancien premier ministre d’être impliqué dans une affaire de falsification de devises et blanchiment d’argent a une relation avec son éventuelle candidature aux présidentielles. Hamadi Jebali a déclaré qu’il demandera de rencontrer le ministre de l’intérieur pour discuter de cette question.
Le président de l’Instance Supérieure Indépendante pour les élections (ISIE), Chafik Sarsar a indiqué lors d’une interview accordée à l’Agence de presse Reuters que les prochaines élections pourraient se dérouler entre le 16 et le 23 novembre 2014 à condition que les politiciens trouvent un accord sur la tenue simultanée des présidentielles et législatives.
Par ailleurs, Chafik Sarsar a mis en garde contre le danger des groupes fondamentalistes qui constitue, selon lui, la principale menace pour la tenue des élections.
Le vice-président du LTDH, Ali Zdini, a annoncé que les parrains du dialogue national vont se réunir avec les membres de l’ISIE pour examiner la question de l’organisation des élections législatives et présidentielles le même jour ou de faire une séparation.
Une séance du dialogue national sera fixée prochainement avec les chefs des partis politiques pour trancher dans cette question.
Le député à l'Assemblée Constituante, Rabeh Khraifi, a indiqué, aujourd'hui, 1 er mai 2014, qu'il y a un blocage dans le choix des membres de l'Instance vérité et dignité et ce à cause du mouvement Ennahdha qu'il accuse de vouloir imposer des membres bien déterminés parmi les 291dossiers des candidats pour cette instance.
Le président de l’ANC, Mustapha Ben Jaâfer, a appelé lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui, 2 mai 2014, au siège de l’assemblée, les membres du RCD déchu et qui ont assumé des responsabilités durant l’ère du régime déchu à prendre une pause et ne pas se présenter aux élections législatives.
En prenant cette pause, ces derniers donneront l’occasion à d’autres politiciens à vivre une nouvelle expérience.
Aziz Krichène, ex-conseiller politique de Moncef Marzouki, a assuré qu'il a pensé à la démission pour la première fois en juin 2013 et qu'il a laissé du temps au Président provisoire pour y réfléchir. Cependant il a finalement décidé de démissionner au cours du mois d'avril 2014 lorsqu'il s'est rendu compte qu'il a laissé trop de temps au Président sans avoir de résultat.
Malgré la démission, Aziz Krichène assure qu'il aime toujours Moncef Marzouki et qu'il le respecte malgré ses défauts et malgré les erreurs qu'il a commises depuis son accès au pouvoir.
Aziz Krichène, ex-conseiller politique de la Présidence de la République, a déclaré sur Telvza Tv que le Président provisoire de la République, Moncef Marzouki, a été incapable de jouer son rôle historique.
Il a ajouté qu'il a commencé à s'en apercevoir au cours du printemps de l'année 2013 et qu'il a failli présenter sa démission de son poste à l'époque mais que Marzouki lui avait demandé du temps pour y réfléchir.
Mustapha Ben Jaafer, a annoncé le report de la conférence de presse portant sur le parcours électoral à 14h et ce pour pouvoir assister à la réunion de la commission de tri des candidatures des membres de la commission de la vérité et de la dignité, dans le cadre d’une dernière tentative en vue de rapprocher les points de vue pour arriver à un consensus sur le choix des 15 membres de la dite commission dont les noms seront annoncés lors d’une conférence de presse.
L'ex-conseiller présidentiel, Aziz Krichène, a déclaré qu'il était considéré comme opposant par les composantes de la Troïka et ce à cause de ses positions lors du Dialogue National et sa défense des libertés individuelles.
Aziz Krichène a ajouté que son combat n'était pas en vain puisque la nouvelle Constitution du pays garantissait les libertés individuelles et la liberté de la presse.
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