Élections municipales : Les mandats des maires prorogés jusqu’en octobre 2014
L’Assemblée Nationale, après l’élection de son président, le 22 janvier dernier, est entrée dans la phase de relecture de son règlement intérieur avant la mise en place de son bureau. Mais déjà, majorité et opposition sont divisées sur la question relative au nombre de postes de questeurs, que le groupe parlementaire URD veut voir évoluer de deux à trois. Au motif qu’il en est ainsi dans tous les parlements modernes. De même que l’opposition veut également que le poste de président de la Commission des Finances soit confié à l’un de ses représentants.
Après s’être autoproclamé principal artisan de la victoire d’IBK à l’élection présidentielle et mordre la poussière aux législatives avec seulement 3 députés élus grâce aux alliances avec les partis politiques, le mouvement politique des jeunes musulmans de Mahmoud Dicko et du chérif de Nioro entend prendre part aussi aux futures communales. Stratégies !
Selon la loi électorale, les élections communales devraient avoir lieu fin mars 2014 ou début avril prochain. Mais aux dernières nouvelles, elles risquent reportées, à cause notamment des négociations en cours entre le gouvernement et les groupes armés.
Au ministère de l’Administration territoriale, lundi dernier, on nous a fait savoir que le département n’était pas en mesure de fournir des informations sur la date des municipales. Interrogé, un chef de parti politique nous a déclaré : ‘’On nous avait dit, dans un premier temps que le collège électoral allait se réunir mi-mars, mais nous venons d’apprendre que les élections seront reportées sine die. ‘’
Tirer les leçons apprises en terme de mobilisation au cours des scrutins passés, formuler des recommandations en vue d’améliorer les échéances à venir. Voilà l’objectif d’une table ronde qu’organise, depuis hier, au Grand Hôtel de Bamako, le NDI à l’intention des partis politiques et de la société civile.
L’Adéma/PASJ a frappé fort à Djenné. Elle vient d’exclure plusieurs cadres de la section. Il s’agit de Bamoye Sory Traoré, l’actuel maire de Djenné, Mamadou Sory Gano, un cadre influent de la section, Hamedi Diallo dit Habi du Haut conseil des collectivités, Baba Sébé et Bocar Bora Bah. Ces deux derniers sont de la sous-section de Mougnan.
Ce ne serait pas une impossibilité, selon des sources proches du Cabinet du président de la République.
En effet, il se dit maintenant et avec beaucoup d’insistance que Me Mountaga Tall pourrait rentrer dans le gouvernement à la faveur du remaniement annoncé pour ce 27 février. Celui qui a tout perdu, peut-il devenir ministre ?
Les représentants du cercle de Gao à l’Hémicycle se contenteront de second rôle pendant au moins cette année parlementaire et peut-être pour toute la législature.
Le choix pour ce poste serait une proposition émanant de l’honorable Abderhamane Niang lui-même. Son Ami IBK, semble être d’accord. Car l’institution est stratégique et il faut un homme de confiance, surtout qu’elle sera bientôt mise en valeur. La confirmation ne sera qu’une question de jours.
A vos marques ! C’est bien la phrase qui fait son jeu actuellement au sein du parti au pouvoir. Après ‘’les pratiques mafieuses’’ appliquées à l’Assemblée Nationale dans le partage des postes telle une toile d’araignée, le tour est aux postes administratifs et politiques juteux. Des ténors du RPM semblent être en phase de recensement de ces postes. Selon des informations qui se partagent de manière discrète aujourd’hui dans la mouvance présidentielle, des ténors du RPM ont envoyé des émissaires se renseigner davantage sur le poste de Choguel K.
Le report des prochaines élections municipales se précise petit à petit. Les reformes de la décentralisation annoncées expliquent cet ajournement. Un report accueilli avec joie par des citoyens qui espèrent profiter pour qu’un audit de la gestion des mairies soit fait.
Les familles politiques de tous bords se bousculent depuis un certain temps au portillon d’Iba N’Diaye, ancien président par intérim du Pasj, en hibernation politique depuis les errements post présidentiels de son parti.
A en croire nos sources, certains ont poussé les offres alléchantes jusqu’à lui proposer leur autodissolution et la création d’une nouvelle formation où il lui serait loisible de jouer un rôle de premier plan et jouirait de la même légitimité historique que dans sa formation d’origine.