Avant même l’entame officielle de la campagne électorale, Ali Benflis montre des signes d’agacement et fait connaître, en même temps, les grandes lignes de ce que sera son programme de candidat.
Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) a renouvelé son soutien à la candidature de Abdelaziz Bouteflika. A l’issue de l’assemblée générale qui a entériné cet appui, la scission était plus que jamais consommée.
Après une assez longue éclipse, Ahmed Ouyahia revient de manière tonitruante aux affaires et se retrouve chef de cabinet de la Présidence.
Contrairement aux précédentes élections présidentielles, les soutiens à la candidature de Abdelaziz Bouteflika se sont faits, cette fois-ci, de manière dystocique.
Le président Bouteflika a rappelé Ahmed Ouyahia, qui retrouve son poste de directeur de cabinet qu’il occupait sous Zeroual, le Président qui a démissionné face à l’hostilité de l’establishement et du DRS.
Présence minimale, irrégularités du scrutin, colère de certains membres. L’assemblée générale extraordinaire du FCE a aggravé la fracture au sein du Patronat qui n’arrive pas à parler d’une seule voix quant à son soutien au Président.
- Vous dites vous être retiré parce que Abdelaziz Bouteflika est le meilleur président que l’Algérie puisse avoir. En quoi l’est-il ?
Abdelaziz Bouteflika est le père spirituel des Algériens. C’est un symbole d’unité, une personnalité extraordinaire et magnifique. Parmi les autres candidats, aucun ne peut prétendre être mieux que lui. Il a été diplomate, il sait faire de la politique, il a prouvé qu’il sait comment sortir des crises, il a une connaissance des rouages nationaux et internationaux. C’est une sorte de don.
Un sit-in mercredi 12 mars. Un meeting le 21.
Le corps électoral s'est élevé à 22.880.678 électeurs (12.418.468 hommes et 10.462.210 femmes) suite à la révision exceptionnelle des listes électorales du 23 janvier au 6 février 2014, indique jeudi le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales dans un communiqué.
Le corps électoral était de 22.460.604 électeurs à la date du 31 décembre 2013, rappelle-t-on.
Seuls 90 chefs d’entreprises, sur les 350 que compte le Forum, ont pris part à cette Assemblée générale.
Des enseignants universitaires, leaders d’opinion, joignent leur voix à celles qui s’opposent à un quatrième mandat pour Bouteflika. Ils appellent la communauté universitaire à s’impliquer dans la lutte pour un changement réel dans le pays.
Les leaders des cinq partis politiques et les personnalités nationales, ayant organisé le sit-in contre la présidentielle du 17 avril prochain, ont vivement condamné la répression policière qui s’est abattue sur eux.
La coordination nationale des gardes communaux met en garde le gouvernement et le pouvoir en place contre toute dérive et dérapages. C’est ce qu'a annoncé ce mercredi 12 mars, le porte parole et le coordinateur national de cette coordination Aliouat Lahlou à l’occasion de la tenue d’un rassemblement contre le 4em mandat de Bouteflika devant le siège de la wilaya de Bouira.
Barakat dénonce la campagne de lynchage et de dénigrement dont il fait l’objet en rappelant que les ennemis de «la nation se trouvent au sein du système».
Dans sa quête de renouveler le bail de Abdelaziz Bouteflika au palais d’El Mouradia, le pouvoir joue son va-tout. En plus de l’exploitation des moyens de l’Etat pour faire une campagne avant terme, l’équipe de Abdelmalek Sellal multiplie les promesses d’une Algérie en or, celle qui n’a pu être concrétisée durant quinze ans de règne.
Ahmed Dahmani est universitaire, militant des droits de l’homme et membre du Cercle Nedjma
Quelle lecture faites-vous de la situation préélectorale de ces derniers jours en Algérie et de l’annonce de la candidature du président Bouteflika pour un quatrième mandat ?
Les partis et personnalités politiques qui soutiennent l’ancien chef de gouvernement sont devant le défi de convaincre les autres acteurs de l’opposition de renoncer à l’option du boycott.
M. Laid Hadji, président de l’assemblée populaire de la wilaya (APW) de Annaba a été désigné, aujourd’hui mardi, pour assurer la mission de directeur de la campagne électorale des présidentielles du 17 avril prochain au profit du président sortant Abdelaziz Bouteflika dans la wilaya de Annaba.
C’est qu’a indiqué un document officiel signé par Amar Saâdani le secrétaire général du parti FLN dont nous détenons une copie. Au départ, ils étaient trois personnes en course pour ce poste, très convoité pour l’avenir politique de son occupant.
Le parti FLN met en garde le camp des boycotteurs de l’élection présidentielle contre «toute tentative de déstabilisation de l’Algérie en recourant à la rue», a-t-il indiqué hier dans un communiqué sanctionnant la réunion du bureau politique.
