Dans sa lettre de démission du 5 avril 2014, le désormais ex-Premier ministre a motivé son départ par l’impuissance où le président IBK l’a placé en lui refusant l’autorisation de «doter le gouvernement de compétences accrues» pour en corriger « les dysfontionnements et les insuffisances»
A 39 ans, la nomination de Moussa Mara au poste de Premier Ministre n’est pas anodine. Elle découle de sa volonté à gérer la chose publique avec rigueur. Mais, faut-il le souligner, c’est le plus dur de sa vie politique qui commence. Car il y a une pléiade de défis qui l’attendent.
Moussa Mara, 39 ans, président du parti Yéléma, ex-maire de la Commune IV, vient d’être nommé Premier ministre. C’est la grande surprise nationale et chacun se demande pourquoi lui ?
Comme un couperet sur la tête des Maliens, IBK nomme Moussa Mara à la primature. Suite à la non acceptation de Oumar Tatam Ly à continuer sa mission. Par cette nomination, IBK fait un clin d’œil à l’ex junte militaire de Kati et fait triompher le Chérif de Nioro.
En choisissant le nouveau Premier ministre hors des rangs du Rassemblement pour le Mali, le Président de la République banalise le fait majoritaire et se montre le plus libre possible dans le choix des hommes, du moins des chefs de gouvernement.
A l’occasion de la célébration de son deuxième anniversaire, l’Alliance des démocrates patriotes pour la sortie de crise (Adps) était face à la presse le mercredi 02 avril dernier. A cette occasion, elle a fait le point de l’actualité nationale et internationale, notamment celle relative à l’article du journal « Le Monde» qui incrimine le Président IBK d’avoir une connexion avec un Corse à moralité douteuse. Il s’agit de Michel Tomi.
A new prime minister has been appointed in Mali to succeed Oumar Tatam Ly, who has resigned from office - along with his entire government.
Mr Ly was elected last year after a French-led military intervention ended an Islamist takeover.
His successor is a former presidential hopeful, Moussa Mara, who had also served as minister of town planning.
Mr Mara had been calling for more action to be taken to curb persistent instability in the north.
Au sortir des élections législatives, les politiques maliens et beaucoup de nos citoyens, pensaient à un remaniement ministériel, comme l’ont fait les régimes précédemment. Mais très vite, IBK a déjoué tous les pronostics médiatiques et politiques, dont certains politiques prédateurs, prétendaient déjà s’accaparer des postes les plus juteux. Ce qui traduit d’ailleurs, leur ruée vers la majorité présidentielle.
Pour célébrer le 2ème anniversaire de la mise en place de l’Alliance des Démocrates Patriotes pour la Sortie de Crise (ADPS), les amis de Soumana Sako étaient face à la presse hier, au siège
Depuis le 28 mars, date de la publication de l’article du journal Le Monde, intitulé «La justice sur la piste du parrain des parrains», les commentaires vont bon train. Certains applaudissent et poussent un ouf de soulagement. Au nombre de ceux-ci, il y aurait un certain Soumaïla Cissé, qui, selon le journal Le Républicain, dont le fondateur n’est autre que Tiébilé Dramé, son compagnon de circonstance, futle premier à s’exclamer, en ces termes «l’on m’accuse de détournement, ce n’est pas de moi qu’on parle dans Le Monde».
Le nouveau gouvernement français formé le 2 avril dernier, le Premier ministre Manuel Valls fera sa déclaration de politique générale le mardi prochain. Soit seulement une semaine après sa nomination à ce poste. Au Mali, après sept mois passés à la primature, le Premier ministre malien, Oumar Tatam Ly tarde toujours à se présenter devant les députés pour sa déclaration de politique générale.
Si l’on croit des sources proches du Comité exécutif du Parti africain pour la solidarité et la justice, le congrès ordinaire, initialement prévu du 8 au 10 août prochain, a finalement été repoussé à une date ultérieure.
Nommément cité dans un article du Monde, paru le 28 mars, qui évoque ses relations avec l’homme d’affaires corse Michel Tomi, le président malien Ibrahim Boubacar Kéita, alias IBK, a commis Me Mamadou Ismaël Konaté et trois autres avocats afin de préparer une action visant à porter plainte en diffamation contre le quotidien français.
Les élections générales de 2013, l’état de la nation sous la conduite du président Ibrahim Boubacar Kéita, la situation à Kidal, la lutte contre la corruption, la procédure judiciaire contre les chefs de l’ex-junte, la santé du parti Mouvement pour un destin commun (MODEC) dont il préside aux destinées… Dans une interview exclusive, l’ancien député et vice-président de l’Assemblée nationale, non moins ancien ministre chargé du Contrôle général d’Etat aborde toutes ces questions avec la lucidité qui le caractérise.
«Si nous devrions revoter entre Soumaïla Cissé et IBK, nous choisirons le premier, sans hésiter ». Voilà ce que l’on entend dans les rues, les grins, les marchés, les supermarchés… et même dans les salons huppés de notre belle et sale capitale.
L’espoir suscité par le plébiscite d’IBK a fait place au désespoir, voire à la désespérance. Arrivé au second tour de l’élection présidentielle avec Soumaïla Cissé, IBK l’a remporté avec un score à la soviétique : 77, 3% des voix.
Adama Sangaré et Soumeylou Boubeye Maïga : deux hommes, deux quêtes différentes mais fort conciliables politiquement. Le premier est à la quête d’une protection politique chez les princes du jour pour ne pas aller en prison et le second est à la quête d’un « grand parti politique » ayant beaucoup d’élus.
Le 1er congrès des Fares, le parti qui a soutenu l’ancien Premier ministre, Modibo Sidibé, lors de la dernière présidentielles s’est tenu en l’absence de ténors emblématiques qui l’ont porté sur les fonts baptismaux. Ce parti, qui était né sous les meilleurs auspices se trouve atteint par la maladie hautement dégénérative des formations de l’échiquier politique. Les causes ? Outre l’absence d’idéologie politique clairement définie au départ, le choc des ambitions et des divisions en clans.
Maintes fois annoncé, mais maintes fois reporté pour des raisons que même la raison semble ignorer, le gouvernement post –législatif tarde à pointer le bout du nez. Et pour cause le président de la République, IBK, se trouve devant un choix cornélien : garder Oumar Tatam Ly ou le faire remplacer par Bocari Téréta, actuel ministre du Développement Rural.
Lors du congrès ordinaire des fares à l’issu duquel Modibo Sidibé a pris la tête du parti, cette formation politique s’est, à l’opposé de la déclaration politique de ses députés à l’AN (qui se sont déclarés dans la majorité), positionnée dans l’opposition. Créant ainsi une confusion au sein du groupe parlementaire Fare-Sadi. D’ailleurs, sur les 6 députés des fares, seul un était présent au congrès des fares. Cela veut dire théoriquement que les 5 autres députés ne se reconnaissent pas dans les fares qui ont porté Modibo à leur tête.
