Le Service de sécurité a procédé cet après-midi à l’interpellation du politicien Oumar Mariko afin de faire une mise au point sur son implication dans l’agissement des frondeurs de l’ex régiment para.
« C’est à la suite de preuves irréfutables réunies contre l’ancien leader estudiantin et président du Parti SADI qu’il a été convoqué en début de journée, mais il a tout simplement récusé cette invitation arguant qu’il n’a point besoin de répondre à aucune autorité du pays ».
Mieux, l’intéressé est carrément dans l’illégalité, car il s’est octroyé les services des hommes armés pour sa garde rapprochée. Puisque ses agissements peu orthodoxes nuisent complètement à la bonne marche de la restauration de l’autorité de l’Etat et qu’en substance il constitue un goulot d’étranglement au soutien des amis du Mali dans la restauration de l’intégrité du territoire national et celle de la discipline et la cohésion au sein des forces armées et de sécurité, il a été jugé nécessaire de l’écouter sur ses motivations profondes en cette période d’état d’urgence.
Mariko constitue aujourd’hui une menace pour la sureté de l’Etat », a expliqué un officier des services de sécurité. Cette source ajoute que tous les hommes politiques et autres responsables d’association impliqués dans cette affaire seront interpellés et entendus. « Nous les connaissons tous et si leurs culpabilités sont établies ils répondront devant les juridictions compétentes ».
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