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Les délégués du gouvernement et de la majorité au sein des pourparlers préparatoires du dialogue politique ont rejeté la demande du FNDU, relative à l’exigence d’assurances écrites, pour entrer dans les négociations entre le pouvoir et l’opposition, en vue de dégager une formule commune de concertation favorisant la quête d’un consensus entre tous les protagonistes de la scène politique nationale.

Après l’euphorie des premières rencontres entre les délégués du FNDU (Forum national pour le développement et l’unité) représentant l’aile dure de l’opposition et ceux du pouvoir en avril dernier, le dialogue tant souhaité par l’opinion semble aujourd’hui au point mort.

Le dialogue entre le pouvoir et l'opposition a été le principal sujet traité par la presse parue en Mauritanie cette semaine, après une réunion entre les délégués du gouvernement et les représentants du Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU), vaste rassemblement composé de partis politiques, centrales syndicales, organisations de la société civile et personnalités indépendantes.

La CUPAD (Convention pour l’Unité et l’Alternance Pacifique et Démocratique), qui regroupe trois partis d’opposition mauritaniens, a exprimé son refus de toute modification constitutionnelle relative au mandat présidentiel. 

La CUPAD a cité nommément les articles 26 et 28 de la Constitution (consultée par Alakhbar) qui fixent le mandat du Président de la République à "cinq ans", "rééligible une seule fois". La CUPAD a également cité l'article 29 qui exige au président élu de jurer par Allah de ne pas modifier les articles 26 et 28.

Mauritania’s president Mohamed Ould Abdel Aziz has won another term after getting more than 80 percent of the vote.

The former army general, who is backed by the West, has led two military coups that toppled elected presidents.

Most opposition parties refused to take part, describing it an “electoral masquerade.”

Burt one candidate, former slave Bairam el Obaid who has fought to abolish slavery in the country, won a surprising 10 percent 

La Mauritanie est entrée en  campagne électorale pour le scrutin présidentiel du 21 juin 2014  ce vendredi 00 heure.

Aux grands maux les grands remèdes. L’opposition après sa sortie au stade de la Sebkha, la semaine passée, a renoué avec la rue de façon spectaculaire. L’avenue Nasser était assiégée par aux moins 30.000 personnes, à 60% de jeunes. 

C’est la Mauritanie dans toute sa diversité qui était là, scandant son slogan : « gaat ine ! gaat ine ! Liyoom zerga raagdine ! », Ce qui veut dire : « nous boycottons ! Et le jour du vote nous dormons ». Comme pour faire marquer dans l’esprit des mauritaniens, son rejet d’une « mascarade électorale ». 

Le lancement de la campagne de la présidentielle du 21 juin approche. Et au lieu de se jouer entre le président sortant candidat à sa propre succession et les quatre challengers en lice, la compétition paraît plutôt se situer entre celui-là et le Forum National pour la Démocratie et l’Unité (FNDU). Autour d’un seul enjeu : le taux de participation que l’opposition voudrait faible pour décrédibiliser le scrutin et que le pouvoir voudrait, à l’inverse, écrasant, pour signifier, à l’opinion internationale, que le boycott  auquel appelle l’opposition n’est que du « blabla ».