Mohcine Belabbas (RCD) : «Boycotter, c’est se mobiliser pour rendre illégitime le scrutin»
- Votre parti a fait le choix de boycotter cette échéance. Quels sont les arguments qui conditionnent ce choix ?
- Votre parti a fait le choix de boycotter cette échéance. Quels sont les arguments qui conditionnent ce choix ?
Un grupo de activistas ha fundado un movimiento denominado "Barakat" (suficiente) contrario a un eventual cuarto mandato del presidente Abdelaziz Buteflika y "para la instauración de un verdadero régimen democrático", informó hoy la prensa argelina.
Se trata de "movimiento ciudadano pacífico y autónomo que rechaza un cuarto mandato y milita por la instauración de un verdadero régimen democrático en Argelia", según sus fundadores.
Benbitour a suggéré l’élaboration d’une nouvelle Constitution qui « bannit le monopole du pouvoir par des groupes immoraux et/ou incompétents ».
Le candidat Ahmed Benibitour rejoint le front des acteurs politiques ayant opté pour le boycott de la présidentielle. « J’annonce ma décision de ne pas participer à la présidentielle et ma solidarité active avec mes partenaires politiques qui ont lancé un appel au boycott », a déclaré Benbitour, lors d’une conférence de presse tenue, ce dimanche matin, à El harrach (Alger).
L'ex général, Mohamed Tahar Yala a annoncé son retrait de la course à la présidentielle et appelle à l'arret du processus électoral.
Demain se clôture le délai du dépôt de candidature au Conseil constitutionnel et l’on ne sait toujours pas si Bouteflika se pliera à l’obligation de déposer lui-même son dossier.
Barakat (ça suffit). Tel est le mot d’ordre choisi par les militants et activistes venus de divers horizons pour s’opposer à la reconduction de Abdelaziz Bouteflika à la tête de l’Etat.
Le chef de l’Etat a chargé les partisans du boycott de la présidentielle des plus lourdes accusations.
Après la réplique « musclée » donnée, hier samedi à Alger, aux opposants du quatrième mandat, le président Bouteflika a jugé utile d’ajouter une réponse épistolaire à ses détracteurs parmi les personnalités politiques.
La campagne de collecte des signatures à Constantine en faveur de la candidature de Bouteflika pour la prochaine présidentielle a été marquée par des procédés rétrogrades utilisés par les comités de soutien, où tous les moyens ont été utilisés dont le recours au chantage.
Selon des témoignages concordants, plusieurs comités de quartiers faisant partie des soutiens à la candidature de Bouteflika ont été instruits de collecter le maximum de signatures auprès des demandeurs de logements.
Kamel Benkoussa, candidat à la candidature à l’élection présidentielle du 17 avril prochain, a décidé de se retirer du processus électoral.
L ’heure est «grave». L’impasse dans laquelle le pays est coincé «recèle de graves menaces, exacerbe les facteurs de division, paralyse les institutions et soumet les hommes à des pressions impossibles.»
Des meetings sont programmés dans cinq wilayas du pays pour protester contre le quatrième mandat, à l’appel d’organisations et personnalités du mouvement associatif. La communauté algérienne à l’étranger, particulièrement en France, n’est pas en reste ; elle prépare de son côté des manifestations contre la reconduction de Bouteflika.
Dans un appel lancé via les réseaux sociaux et des affiches placardés dans plusiuers centres villes de la wilaya de Bouira, des citoyens jusqu’au là anonymes, appellent à un rassemblement pour demain, samedi, devant le siège de la wilaya de Bouira.
Une seule revendication est au menu. Non au quatrième mandat du président Bouteflika. Dans l’une des affiches on peut lire ; « Non au gouvernement des fakakir, non au gouvernement des pauvres, 3 mandats ça suffit, Non à la monarchie, Non à un président tab Jnanou ».
«Je ne demande ni un coup d’Etat ni à ce que l’armée empêche Bouteflika de se présenter».
La reconduction du statu quo autoritaire face à l’exigence d’ouverture démocratique. Le combat s’avère inégal.
Ali Benflis déposera auprès du Conseil constitutionnel son dossier de candidature à l’élection présidentielle du 17 avril, mardi prochain (4 mars) à 10h, c’est-à-dire au dernier jour de l’expiration du délai imparti par la loi.
L’ex-leader du RCD estime que le débat politique actuel est délibérément biaisé et appelle à «disqualifier» la présidentielle prochaine par le boycott. Saïd Sadi propose une période de transition avec la participation de tous les acteurs, y compris les «gens du pouvoir», pour dépasser la crise politique.
Azzedine Djerrafa « a exprimé publiquement son soutien au candidat Ali Benflis, dans une émission de la chaîné privée Atlas ».
Le mouvement Ennahda a annoncé, ce mercredi, avoir « suspendu » Azzedine Djerrafa, membre du Conseil consultatif, pour avoir « enfreint » la décision du parti portant boycott de l’élection présidentielle du 17 avril prochain.
Le bureau national du mouvement a « transféré » le dossier de Djerrafa à la commission de discipline qui tranchera sur son cas, a-t-on précisé dans le communiqué.
L’ancien ministre de la Communication, Mohamed Saïd Belaïd, estime que la préservation de l’unité de l’armée et de la sécurité est plus importante qu’une élection qui suscite la peur des citoyens.
Fatiha Benabbou, constitutionnaliste, répond, dans l’interview qu’elle nous a accordée, aux différentes ambiguïtés et autres zones d’ombre relatives au code électoral. Le Président élu est tenu, dit-elle, de prêter serment sur le Coran et par-devant le peuple souverain.