Des centaines de citoyens, pour la plupart des jeunes et étudiants de la ville d’El Esnam à 07km à l’est du chef-lieu de la wilaya de Bouira, se sont rassemblés ce vendredi 11 avril, au niveau de la place publique où un meeting anti-quatrième mandat a été animé par le collectif des jeunes étudiants.
Ils ont une entreprise, sont au chômage, s’engagent dans une association... Tous expriment la même crainte : le 4e mandat ne réglera pas la crise de système. Il ne permettra pas d’affronter les importants défis, internes et régionaux, qui attendent le pays. Il risque même d’hypothéquer notre souveraineté et la cohésion de l’armée et de la société au nom de l’intérêt suprême : le contrôle de la rente, seule logique économique et politique.
En campagne pour le compte du candidat Bouteflika, le gouvernement a mis en attente toutes les revendications des travailleurs. Plus de réunions, plus de négociations ni de décisions appliquées jusqu’à mai. Certains syndicats continuent à protester, d’autres se préparent pour une «grande attaque» après le 17 avril.
Une dizaine de militants du mouvement Barakat opposé au quatrième mandat, ont été empêchés par la police d’observer un rassemblement dans l’après-midi de ce vendredi 11 avril devant la maison de la culture Ali Zamoum de Bouira, à l’occasion d’un meeting électoral animé par Ahmed Ouyahia au profit du candidat Bouteflika.
Le documentariste français Bruno Ulmer dénonce la censure en Algérie. Dans un article publié sur le site du magazine français Télérama ce vendredi, il affirme avoir été interdit de réaliser un film sur la présidentielle du 17 avril. « Muni d’un visa de travail en bonne et due forme, il (Bruno Ulmer) est arrivé à Alger avant d’en repartir cinq jours plus tard, sans avoir pu rien filmer », raconte Télérama qui précise que le matériel du réalisateur a « été bloqué » à l’aéroport d’Alger.
Les partis qui boycottent la présidentielle du 17 avril ont organisé une conférence de presse ce vendredi 11 avril au siège du MSP à Alger.
Dans cet entretien, Maâmar Benguerba, ancien député et ancien ministre des Affaires sociales et du Travail du gouvernement de Ahmed Benbitour, s’exprime sur le contexte politique dans lequel se tient l’élection du 17 avril. Pour ce fin observateur de la vie nationale, qui a prévu bien avant tout le monde les soubresauts qui agitent les régions du sud du pays du fait de leur marginalisation par les politiques publiques de développement, la candidature de Bouteflika n’est que la partie apparente de l’iceberg. «C’est le système qui est candidat», affirme-t-il.
El presidente argelino, Abdelaziz Buteflika, de 77 años y convaleciente de un derrame cerebral sufrido en abril de 2013, aparece en todas las quinielas como el gran favorito para imponerse en las presidenciales del 17 de abril, a pesar de su ausencia en la campaña.
Para compensar este vacío forzado por su estado de salud, el jefe de Estado que gobierna Argelia desde 1999 se ha rodeado de los pesos pesados del Ejecutivo y de los principales partidos gubernamentales, para que se dirijan a los electores en su nombre.
El presidente argelino, Abdelaziz Buteflika, que parte como favorito indiscutible en las elecciones del 17 de abril, pasa por ser el mandatario que logró la paz en Argelia tras casi dos décadas de violencia islamista y el que frenó la Primavera Árabe "comprando" la paz social.
Sus más fieles defensores también lo describen como el garante de la estabilidad y como el hombre que ha puesto al país sobre las vías del desarrollo y la modernización con los faraónicos programas quinquenales económicos y sociales de 2004 y 2009.
Des dizaines de jeunes réclamant « le départ du système en place et l’instauration d’un état de droit en Algérie » ont été empêchés ce jeudi de marcher à Boumerdès.
Les manifestants sont, pour la plupart, des étudiants et des chômeurs opposés à un quatrième mandat de Bouteflika. Ils ont tenté d’observer une marche à partir de la faculté des Sciences vers le siège de la wilaya et la Cour de Boumerdès, mais la procession a été stoppée, vers 10h, non loin de la gare ferroviaire par les policiers mobilisés sur les lieux.
Les wilayas concernées sont Batna, Constantine, Tébessa, Tizi-Ouzou et Bouira.
Le mouvement Barakat appelle à la tenue de sit-in de protestation au niveau de 5 wilayas, le samedi 12 avril prochain. Ces actions se tiendront simultanément à 11 heures, a indiqué le mouvement dans un communiqué, rendu public hier mercredi.
Dans cette Constitution, tous les Tunisiens et Tunisiennes se retrouvent.
Des jeunes de Metlili crient au directeur de campagne de Abdelaziz Bouteflika «Dégage». Ambiance électrique, caillassage et hostilité.
Ils n’auront pas changé d’un iota leur discours de valorisation de l’oeuvre Bouteflikienne sans pour autant promettre quoi que ce soit de concret aux habitants du Tassili à qui ils ont vendu un appel à voter massivement pour Bouteflika « afin de lui permettre de poursuivre la construction du pays et la préservation de sa stabilité ».
Le candidat indépendant à l’élection présidentielle, Ali Benflis, rassemble de plus en plus de monde autour de son projet.
Tébessa et Souk Ahras
De notre envoyé spécial
Alors que le Président proclame que c’est le peuple qui l’appelle à rester au pouvoir, ses partisans font face à un rejet de plus en plus large de la société.
Contrairement à la salle de la maison de la culture Mohamed Laïd Al Khalifa qui était plongée, mardi matin, dans une ambiance bon enfant, à l’extérieur de l’édifice, il y avait de la tension.
Moussa Touati pourrait se retirer de la course à la présidentielle avant le 17 avril.
A Aïn Témouchent, lors du meeting qu’il a animé dans la matinée d’hier, Ali Fawzi Rebaïne a exhorté les électeurs à s’impliquer en faveur de l’élection présidentielle : «Boycottez, allez avec Barakat, mais ne demeurez pas indifférents !»
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