Benflis promet la réhabilitation des membres de l’ex-FIS. «Je suis un homme de réconciliation véritable»
«Ceux qui sont aujourd’hui exclus de l’activité politique sont une partie de la solution à la crise.»
«Ceux qui sont aujourd’hui exclus de l’activité politique sont une partie de la solution à la crise.»
Il y aura bourrage des urnes et falsification des procès-verbaux de dépouillement des votes lors de la prochaine élection présidentielle, mais nous ne devons pas abdiquer», a déclaré hier le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd, lors de son meeting à la maison de la culture Mouloud Mammeri.
«Ces trois personnages, qui ne représentent pas que leurs personnes, ont la clé de sortie de crise», affirme Mouloud Hamrouche, en parfait connaisseur du système et, semble-t-il, de la crise qui menace de le faire exploser
Des bus ont été mobilisés, dès les premières heures de la matinée d’hier, au niveau des hôpitaux pour transporter les médecins vers l’hôtel Riadh dans le but d’assister à un meeting de M. Sellal, directeur de campagne de Bouteflika.
Pour apporter son soutien au candidat Ali Benflis, Ahmed Bencherif a choisi de s’attaquer de manière frontale au président-candidat.
Ces trois hommes qu’il a comparé à Boussouf, Bentobbal et Krim Belkacem, « portent la responsabilité de ce qui va se passer. ».
Mouloud Hamrouche a interpellé, ce dimanche, le président Bouteflika, le chef d’état-major de l’armée, Gaid Salah, et le chef du DRS, Mohamed Mediène sur un « risque d'effondrement » qui menace l’Algérie.
« Elections du 17 avril : voter ou boycotter, quel choix privilégier face aux incertitudes du scrutin? Quelles perspectives de transition démocratique en Algérie dans l'après 17 avril 2014? Des questions et d’autres encore au cœur d’un débat vif et incisif qui s’est tenu vendredi soir à l’initiative du Forum France Algérie à l’IREMMO à Paris.
Paris / De notre correspondante
«Jouer sur les inquiétudes et les traumatismes du passé est la pire des violences, ce qui est moralement inacceptable», lance Karim Tabbou, porte-parole de l’Union démocratique et sociale. Entretien.
-Le scrutin présidentiel du 17 avril s’annonce particulier à bien des égards. Dans quelles conditions politiques se tiendra-t-il ?
Le candidat à la présidentielle, Ali Fawzi Rebaïne, a promis, hier à partir de Chekfa, qu’une fois élu, il procédera à un changement profond pour fonder un Etat moderne qui consacrera toutes les libertés, contrairement aux pratiques en cours dans le pays qu’il a, tout au long de son intervention, dénoncées.
Le candidat à la présidentielle algérienne du 17 Avril 2014, Ali Benflis a été reçu par des centaines de citoyens acquis à son programme, dans une salle archi-comble, samedi 29 mars, à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou.
Je ne veux ni durer au pouvoir ni le perpétuer par l’héritage, je viens remettre le train sur les rails et je m’en vais.» Le candidat libre, Ali Benflis, ne le dira jamais assez.
Simple coïncidence ou choix délibéré, l’Union européenne a rendu public, jeudi dernier, un rapport sévère sur la situation politique en Algérie en 2013.
La rue oranaise est largement partagée entre l’indifférence et un fort sentiment d’exaspération face à ce qui est officiellement appelé «campagne électorale».
L’Union européenne insiste : l’Algérie n’a pas envoyé l’invitation «à temps» pour la mission des observateurs et c’est pour cette raison qu’elle a décidé de ne pas les envoyer superviser le scrutin du 17 avril.
La tournée de Amar Ghoul et de Amara Benyounès n’a pas eu lieu, hier, dans la wilaya de Boumerdès.
Lors d’une visite à Oran, décidée en dernière minute, Tayeb Belaïz, ministre de l’Intérieur, a réitéré «l’impartialité de l’administration et sa justesse avec tous les candidats», ajoutant que «quiconque prétend le contraire doit en apporter la preuve».
Bruxelles a décidé de ne pas envoyer ses observateurs pour la supervision de l’élection présidentielle du 17 avril prochain. Signe d’un refus à peine voilé de cautionner une présidentielle qui présente toutes les caractéristiques d’une élection naegelienne.
Le meeting de Amar Ghoul et Amara Benyounès qui a eu lieu cet après midi à la maison de jeunes Said Senani de Boumerdès ne s'est pas déroulé comme l'auraient souhaité les partisans du président sortant. Et pour cause, un groupe de jeune réclamant le départ du système en place s’est mis à scander des slogans contre le quatrième mandat avant l’entame du meeting.
La plupart des lieux de manifestation affectés aux six candidats n’ont pas été utilisés en raison de la faible mobilisation des citoyens.